Zapping de Fêtes

Les médias TV-web saisissent l'occasion des Fêtes pour poser quelques cadeaux lyriques au pied du sapin.
A découvrir sur Arte, France 2, Mezzo et Staatsoper TV.

21 décembre à 00h20 (22/12): Rigoletto de Verdi dans la production de Claus Guth de 2016 à l’Opéra de Paris sur France 2. 
Avec de nouveaux talents qui mis le public à leurs pieds pour leur première apparition à Bastille : le baryton hawaïen Quin Kelsey et son timbre qui donne des frissons, Olga Peretyatko et ses aigus cristallins en divine Gilda et Michael Fabiano dans le rôle du Duc de Mantou, libertin et cocaïnomane.

23 décembre à 18h10 : Pavarotti, hommage aux arènes de Vérone sur Arte. 10e anniversaire de sa mort avec Plácido Domingo et José Carreras en "duos virtuels".

23 décembre à 20h00 : Belcanto Christmas sur medici.tv avec Juan Diego Flórez en concert à l'Académie Santa Cecilia de Rome et Sir Antonio Pappano qui dirige Mozart, Rossini, Donizetti, Offenbach, Puccini et Verdi.

Andrea Chénier à l'Opéra de Bavière

L'Opéra-passion


Anja Harteros et Jonas Kaufmann
BSO - © W Hoesl
Demandez à tous ceux qui sortaient de cette représentation pourquoi leur passion pour l’opéra n’est pas prête de s’éteindre : Jonas Kaufmann et Anja Harteros en habitent les sommets, là est sans doute la beauté de cet Andrea Chénier.

Tel un peintre du XVIIIe témoin de la Révolution Française, Philipp Stölzl nous charme de ses images poudrées et de son théâtre qui réveille notre âme d’enfant. Magie du vérisme, la musique d’Umberto Giordano est l’incarnation la plus enthousiaste et extatique de cette époque.
La joie peut être une ivresse lorsque la musique, les voix, le théâtre et l’amour par procuration trouvent dans ses interprètes de quoi ériger l’un de nos plus beaux souvenirs.

Avouons-le, nous allons aussi à l’opéra pour vivre nos passions secrètes par héros interposés. Et chaque fois que ce couple lyrique chante ensemble l'amour et la mort, le spectateur est "soumis" à un débordement émotionnel. Sonorité royale et moyens victorieux, deux voix unies dans l’intensité passant les flammes de l’orchestre, mais toujours individuellement audibles et magnifiques.