Retransmissions de New-York et Paris

A vos agendas !

D.R.
30 septembre 2018 : depuis le Metropolitan Opera de New-York et l'Opéra de Paris, qu’il soit historique, intemporel, biblique ou politique, le souffle lyrique va combler nos soirées d’automne au cinéma. Une manière de découvrir l’opéra qui a pris sa place dans les agendas des mélomanes ou qui a aiguisé les appétits des curieux. 

Palpitations du cœur et excitants duos d’artistes à vivre en direct d’ici fin 2018 (sans payer trop cher). 

Les Huguenots de Meyerbeer 
Renaissance-événement : éclipsé plus d’un siècle après son heure de gloire au XIXe siècle puis rangé dans les tiroirs de l’Opéra de Paris depuis 1936, l’ouvrage revient à Bastille. Sommet du grand opéra français, l’œuvre est imposante, longue, intensément dramatique, la musique de Meyerbeer surprend par son mélange d’influences et de styles. Nous attendions Bryan Hymel et Diana Damrau, ce sera Yosep Kang et Lisette Oropesa. Et toujours Ermonela Jaho, Karine Deshayes et Nicolas Testé (4 octobre *)


Aïda de Verdi
Deux rivales d’ampleur aux temps des pharaons : Anna Netrebko, l’esclave égyptienne Aïda et Anita Rachvelishvili, l’implacable Amneris, fille du roi d’Egypte (6 octobre **)

Samson et Dalila de Saint-Saëns
L'épopée biblique et la plus belle déclaration d’amour du répertoire lyrique. Elina Garanca et Roberto Alagna se retrouvent après leurs prises de rôle à Vienne en mai dernier (20 octobre **)

La Fanciulla del West de Puccini
Après plusieurs saisons d’absence au Met, Jonas Kaufmann revient en bandit hors-la-loi dans l’opéra-western. Poursuivi par le shérif Jack Rance chanté par Zeljko Lucic, Dick Johnson se réfugie dans la cabane en rondins et les bras de l’héroïne Minnie incarnée par Eva-Maria Westbroek. Une production luxueusement mise en scène dans les décors réalistes d’une rue et d’un saloon d’une ville de Californie pendant la ruée vers l’or (27 octobre **)

Simon Boccanegra de Verdi
Après l’avoir abordé en concert l’an dernier, Ludovic Tézier chante ce rôle pour la première fois sur scène. Dans la ville de Gênes au XVIe siècle, amours et sentiments filiaux sur fond de luttes de pouvoir. Opéra sombre, éminemment politique, mais illuminé de la superbe relation entre un père et sa fille (Maria Agresta), sentiments peu traités dans le répertoire lyrique (13 décembre*)

La Traviata de Verdi
Diana Damrau incarne le rôle de l'héroïne condamnée Violetta, aux côtés de Juan Diego Flórez et Quinn Kelsey, Germont fils et père. Depuis « La Donna del Lago » de 2015, le ténor péruvien n’était pas apparu au Met. On le retrouve pour son premier Alfredo dans une nouvelle production de Michael Mayer « dans un éblouissant décor du XVIIIe siècle qui change avec les saisons » (15 décembre **).

(*) Opéra de Paris, cinémas UGC et sur CultureBox
(**) Metropolitan Opera, cinémas Pathé

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