Au 1er rang: Pavol Breslik, Kate Royal, Sabine Devieilhe et René Pape. |
24 février 2017: Dans un monde enchanté s’affrontent les puissances obscures de la Reine de la Nuit et celles du Sage Sarastro, entouré de ses adeptes. À l’issue d’un parcours semé d’épreuves, le jeune prince Tamino accède à la vraie sagesse dévoilée aux initiés.
La Flûte enchantée de Mozart est un Singspiel, une espièglerie destinée à divertir un public populaire élevée au rang de conte initiatique par le génie de Mozart.
Avec cette production créée à Baden-Baden en 2013, Robert Carsen nous invite à une relecture aussi attachante qu’esthétisante, oscillant entre ombre et lumière et dans l’omniprésence de la mort.
Depuis un soir de 1791, Pamina et Tamino doivent affronter les épreuves pour accéder à la connaissance et l’amour. Aborder ces défis implique qu’ils risquent leur vie, n’ayant pour seules armes que leur amour et une flûte, la musique. "Grâce au pouvoir de la musique, nous marchons avec joie à travers la nuit sombre de la mort".
L’amour et la musique pour accéder au plus noble sens de l’existence et être confrontés à la vie comme à la mort. Tout cela est très bien dit au fil de la production de Robert Carsen et c’est autour de la fosse d’orchestre que tous les protagonistes habillés de blanc viendront chanter la victoire des lumières sur les ténèbres.