Saison 2018-19 au Wiener Staatsoper

Chaque soir un opéra depuis 150 ans

Wiener Staatsoper de nuit © Axel Zeininger
22 avril 2018 : L'Opéra de Vienne fête ses 150 ans et met clairement l'accent sur les 19e, 20e et 21e siècles pour les 6 nouvelles productions de 2018-19
A l'affiche : Les Troyens de Berlioz, Die Weiden de Johannes Maria Staud sur un livret de Durs Grünbein, Orest de Manfred Trojahn, Lucia di Lammermoor de Donizetti et Otello de Verdi. 

Le point culminant de la saison sera La Femme sans ombre de Richard Strauss pour le 150ème anniversaire du Staatsoper le 25 mai 2019. L’opéra voyagera dans les théâtres lyriques de Vienne et d’Autriche.
Vincent Huguet, dernier assistant de Patrice Chereau, se voit confier la mise en scène. Une distribution de haut niveau regroupant Nina Stemme, Camilla Nylund, Evelyn Herlitzius, Stephen Gould et Wolfgang Koch. 

Luisa Miller de Verdi au Metropolitan Opera

Coup de coeur !

Plácido Domingo et Sonya Yoncheva ©Chris Lee / Met 

15 avril 2018 : Une belle soirée de retransmission d’opéra comme on les aime : le génie de Verdi, des voix de caractère, une tragédie déchirante sur l’amour paternel, un père et sa fille désarmés et désarmant dans un monde hostile, un opéra aux vertus authentiques, vocalement et musicalement.

Luisa Miller, opéra rarement joué, recèle de mélodies passionnées et d’admirables moments de lyrisme. Un 1er acte belcantiste avec ses airs bondissantes, un 2ème qui s’assombrit avec le plaidoyer de Luisa et le duo pour deux basses (Alexander Vonogradov et Dmitry Belosselskiy). Dans l’acte final digne d’un Otello avant l’heure, Verdi soigne les derniers duos père-fille et amants dans une explosion émotionnelle qui nous laisse totalement désarmés…et enchantés. 

Plácido Domingo, Sonya Yoncheva, Piotr Beczala, les voix ont régné en maître répondant aux exigences des rôles avec grâce et émotion, une première fois pour chacun.

Benvenuto Cellini de Berlioz à Bastille

Hauts les chœurs !

©Agathe Poupeney / OnP
5 avril 2018: Ce Benvenuto Cellini dans la version Terry Gilliam qui sillonne l’Europe depuis quelques années arrive enfin à l'Opéra de Paris. La mise en scène extravagante du très inventif cinéaste, ex-Monty Python iconoclaste, séduit et amuse. 

Une production pleine de fantaisie, de couleurs et de mouvements de scène sans que jamais on ne perde le fil de l’intrigue campée autour d’un Mardi Gras. Entre pluie de confettis déversés dès l’ouverture dans l’immensité de Bastille et paillettes multicolores qui se déposent sur nos vêtements en final, solistes, choristes, jongleurs et acrobates s’invitent dans cette folie théâtrale jubilatoire. 

Hector Berlioz s’inspire de la vie de cet orfèvre-sculpteur de la Renaissance pour composer son 1er opéra : le Florentin accéda à la renommée en dévoilant sa structure monumentale - Persée tenant la tête de Méduse – réalisée pour son Mécène de Médicis. Benvenuto Cellini fut un échec retentissant dès sa première représentation à l’Opéra de Paris en 1838, suivi d’une éclipse de cette scène jusqu’au début du XXème siècle.

Saison 2018-19 au Royal Opera House

Exciting season & All-star cast

3 avril 2018: Après Munich, Londres annonce la saison 2018-19. 
Le programme du Royal Opera House affiche cinq nouvelles productions et débutera en septembre par le Ring de Wagner dans la mise en scène de Keith Warner sous la direction d’Antonio Pappano.

"Un mélange irrésistible de très grands chanteurs internationaux et britanniques, de nouvelles productions passionnantes et de reprises du répertoire" selon Oliver Mears, son nouveau Directeur de 38 ans, le plus jeune de toute l’histoire de Covent Garden.

De belles distributions conviant biggest opera stars in the world : Plácido Domingo, Anna Netrebko, Jonas Kaufmann, Ludovic Tézier, Erwin Schrott, Diana Damrau, Ermonela Jaho, Michael Fabiano et Eva-Maria Westbroek.
Dernière reprise du Ring en quatre cycles complets avec son casting de Wagnériens: John Lundgren, Nina Stemme, Stuart Skelton, Emily Magee et Sarah Connolly.