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La Donna del Lago de Rossini
DVD Erato, novembre 2015 (Metropolitan Opera)
Acrobaties vocales pour un duo de choc
Une très grande soirée de chant pour cette représentation de La Donna del Lago au Metropolitan Opera de New-York.
Juan Diego Flórez est inouï du début à la fin et libère sa voix avec une aisance déconcertante. La perfection des aigus, le velouté et le volume de la voix, tout est renversant. Dans ce répertoire, il est définitivement inégalable aujourd’hui. L’aria où le ténor met en valeur tout son éclat vocal pour déclarer son amour à Elena est absolument déchirant.
Joyce di Donato est une Elena radieuse au chant magnifique et maîtrisé, avec une grâce et une beauté de vocalises. Elle aussi est exceptionnelle dans le paysage des artistes actuelles.
On peut avancer que c’est une vraie performance sportive pour ces deux chanteurs. Ils avaient d’ailleurs déclaré auparavant à Reuters toute la difficulté d’interpréter ces rôles exigeants techniquement. Même avec un chanteur bel cantiste d’exception à ses côtés et beaucoup de pratique, la mezzo soprano américaine estime que c’est le défi d’une vie "Quand vous êtes sur scène et que vous devez chanter ces notes incroyablement difficiles, il y a le silence exaltant du public et tous les regards vers vous, alors, c’est comme aller chercher la médaille d’or aux Jeux Olympiques !"
De son côté Juan Diego Flórez, reconnu pour son exceptionnelle tessiture vocale, a déclaré que ces envolées lyriques d’un soir ne sont jamais faciles. "Tout cela est difficile. J’ai chanté cet opéra de nombreuses fois mais il est encore pour moi un immense défi".
Dans le rôle de Malcolm, la mezzo-soprano Daniela Barcelona nous offre de magnifiques arias avec une grande solidité et séduction du chant. Le jeune chef italien Michele Mariotti est tout simplement fabuleux dans ce Rossini, répertoire où il excelle désormais sur les plus grandes places lyriques, à 34 ans.
(Espace Lyrique, mai 2013, même distribution au Royal Opera House)
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Guillaume Tell de Rossini
DVD Decca, septembre 2015 (Rossini Opera Festival)
Bellissime Marathon man
Aux dernières mesures de l’œuvre ultime de Rossini, je me dis que parfois l’art lyrique rivalise avec les compétitions sportives de haut niveau. Même si certains estiment que Juan Diego Flórez n’a pas la voix héroïque qui "convienne" à ce monument lyrique, on ne pourra pas lui reprocher d’être monté sur le ring avec courage et préparation. Ou plutôt d’avoir chanté ce marathon musical de cinq heures en gardant suffisamment de vaillance pour projeter les aigus somptueux de son "Asile héréditaire" après quatre longues heures de spectacle. En pleine possession de ses moyens héroïques, le ténor péruvien a pleinement réussi son entrée dans le rôle athlétique d’Arnold. Assurance technique, aigus vertigineux, magie du timbre, phrasé miraculeux et prononciation du français quasi parfaite : tout ce qu’on aime chez le ténor et qui lui a permis de dominer cette représentation.
Pour ce Festival Rossini de Pesaro, l’ouvrage était représenté dans son intégralité avec les ballets, une fresque musicale de cinq heures enchaînant de grands moments de bravoure ponctués de quelques accents romanesques liés à l’intrigue amoureuse. Après des années consacrées aux exubérances rythmiques du bel canto, Rossini compose sa dernière œuvre sur une note dramatique.
Le rôle de Guillaume Tell était confié à Nicola Alaimo, jeune baryton italien à la voix maîtrisée, certainement l’un des plus doués de la nouvelle génération. Dans le rôle de Matilde, la soprano lettone Marina Rebeka n’a pas de douceur glamour mais un chant solide avec suffisamment de puissance. Mon coup de cœur de la révélation est pour la jeune soprano américaine Amanda Forsythe dont le chant chatoyant et fleuri et les belles couleurs vocales conviennent bien à la jeunesse du fils de Guillaume Tell.
Guillaume Tell est aussi une épreuve de vérité pour le Chef car il faut trouver le bon rythme pour une œuvre aussi longue. A la tête de l'Orchestre du Théâtre communal de Bologne, Michele Mariotti s’est emparé de cette œuvre monumentale avec passion. Dès l’ouverture à l’ampleur immédiatement reconnaissable, le Chef a sublimé ces brillantes pages rossiniennes. Les chœurs de Bologne ont aussi largement contribué à l’intensité de la soirée. (Espace Lyrique, 13 août 2013)
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Matilde di Shabran de Rossini
Enregistré au Festival
Rossini de Pesaro en août 2012
Resmusica : Matilde enchante Pesaro
"L’histoire
se passe en Espagne, dans le château de Corradino, dit Cœur de fer, un homme
extravagant, cruel, et qui prétend détester les femmes. Mais Mathilde de
Shabran, fille d’un noble guerrier, n’en fera qu’une bouchée. Ce qui est
d’autant plus plausible que Mathilde est jouée et chantée par Olga Peretyatko, gracieux rossignol dont la voix agile
et sûre va droit au cœur. Le fait qu’elle soit ravissante aide aussi à
comprendre le coup de foudre qui frappe Corradino, admirablement joué par un Juan Diego Florez épanoui. Un rôle fétiche pour lui, son
premier grand rôle à Pesaro en 1996, et qu’il reprend cette année pour la
troisième et dernière fois.
Cet opéra est un chef d’œuvre d’ensemble dont la
mécanique parfaite, avec des voix virtuoses et splendides, se déroule à la
perfection sur le thème de l’extraordinaire transformation, tempête, dans
le cœur de Corradino, qui passe de la cruauté à l’amour. Et il est fascinant
d’entendre comment les chanteurs habitent l’abstraction cosmique de la musique
rossinienne pour exprimer les déchirements de la passion."
Forum Opéra : Quand Juan Diego rencontre Peretyatko
"La belle Matilde est de retour à
Pesaro et avec elle Juan Diego Florez, l'enfant chéri du festival Rossini, dont
la carrière est intimement liée à Corradino, l'homme au cœur de fer. Le décor simple mais ingénieux, avec son double
escalier en colimaçon, la beauté des costumes et surtout
la finesse du jeu de scène sont toujours irrésistibles.
Irrésistible, Juan
Diego Florez l'est également dans ce rôle fétiche qui l'a fait connaître dès
1996 dans ces mêmes lieux et dont il a fait son cheval de bataille. Peu de
choses ont changé depuis Londres, si ce n'est peut-être quelques menues duretés
dans la voix. Mais la performance est toujours virtuose et époustouflante, le
ténor se jouant d’une partition hérissée de difficultés. Il s'en donne par
ailleurs à cœur joie en tyran tourné en ridicule, se pâmant, se roulant par
terre, très loin de la retenue qu'on lui connait parfois.
La soprano
russe Olga Peretyatko ajoute à un physique ravissant une grande aisance scénique, que ce soit
dans les passages comiques (le duo hilarant avec le médecin sur lequel elle
teste ses charmes) ou dans les moments plus dramatiques. Et comble de bonheur,
le chant est au diapason. La fraîcheur du timbre, pulpeux et fruité, la grâce
des vocalises, la belle cohésion de la voix qui s'épanouit peu à peu dans le
grave font d'elle une Matilde idéale."
Olga Peretyatko (Matilde di Shabran), Juan Diego Flórez (Corradino), Anna Goryachova (Edoardo), Nicola Alaimo (Aliprando),
Paolo Bordogna (Isidoro), Chiara
Chialli (Contessa d'Arco), Simon
Orfila (Ginardo), Marco Filippo
Romano (Raimondo), Giorgio
Misseri (Egoldo). Orchestre et
Choeur du Teatro Comunale de Bologne. Direction musicale de Michele Mariotti (CD DeccaClassics août 2013)
Le Comte Ory de Rossini
Enregistré au
Metroplotan Opera le 9 avril 2011
Classiquenews : Saveur et subtilité françaises
"Ouverture
fracassante avec chœur mordant et lumineux auquel répond l'apparition du faux
mage providentiel venu prêcher la bonne parole à l'assemblée des femmes
esseulées depuis le départ des maris soldats, partis pour la croisade: Juan
Diego Florez étonne dès son premier air par la finesse des phrasés, la
précision de la langue, le jeu comique d'une saveur toute filigranée: quel
chanteur et quel acteur!
En Comte Ory, le
ténor péruvien est bien ce rossinien de grande classe qui se délecte à colorer
chaque nuance lyrique, exploitant toutes les ressources des nombreux
travestissements liés à son personnage."
Forum Opera
"Que dire de Juan
Diego Florez, sinon qu'il est un Comte Ory exceptionnel. Il a tout pour lui :
la suavité du timbre, la délicatesse des demi-teintes et une technique à toute
épreuve, avec, de surcroît, une prononciation plus que correcte de notre
langue."
Juan Diego Flórez (Le
Comte Ory), Diana Damrau (La Comtesse Adèle), Joyce DiDonato (Isolier), Stéphane
Degout (Raimbaud), Michele Pertusi (Le Gouverneur), Susanne Resmark (Ragonde), Monica
Yunus (Alice). Choeurs et orchestre du Metropolitan Opera de New York.
Direction Maurizio Benini. Mise en scène Bartlett Sher. (DVD Virgin classics 2012)
La Somnanbule de Bellini
Enregistré au
Metropolitan Opera en mars 2009
Forum Opéra : Premier de gymnastique
"Juan Diego
Flórez prouve qu’il est peut-être l’un des meilleurs ténors belliniens actuels.
Même si la voix est assez petite, la qualité de sa projection, cette
concentration du timbre, sont simplement prodigieuses. Il se joue des
difficultés du rôle, rendant avec une souplesse inouïe ses mille et une nuances
émotionnelles, plaintes, fureurs, affres de la jalousie, désespoir et joie, ici
modulés avec une aisance déconcertante. Son Elvino est tout simplement
exceptionnel."
Resmusica : Belle et pas soporifique
"Qu’est-ce qu’une
bonne soirée musicale ? D'un côté vous choisissez une soprano mutine,
expressive à souhait, totalement immergée dans son rôle d’Amina la promise,
pure, aimée mais dont le somnambulisme provoque un quiproquo dramatique : la
soprano Natalie Dessay. De l’autre vous élisez un ténor, sincère, un brin
macho, emporté par la fougue de ses sentiments et profondément trompé par les
apparences, Elvino : Juan Diego Flórez."
Michel Pertusi (Le
Comte Rodophe), Jane Bunnell (Teresa), Natalie Dessay (Amina), Jennifer Black (Lisa),
Juan-Diego Florez (Elvino), Jeremy Galyon (Alessio, villageois), Bernard Fitch (tenor).
Chœur et Orchestre du Metropolitan Opera. Direction Evelino Pido. Mise en scène
Mary Zimmerman (DVD Decca juillet 2010)
Le Barbier de Seville de Rossini
Enregistré au Royal
Opera House de Londres en juillet 2009
Forum Opera : Comme sur des roulettes
"Joyce DiDonato est
là au sommet de son art, c’est un grand régal. Beauté de la voix, perfection
des vocalises, intelligence, naturel et humour de l’interprétation, elle est
certainement aujourd'hui la plus grande titulaire de ce rôle. À ses côtés, que
dire du comte Almaviva de Juan Diego Flórez, sinon qu’il est peut-être plus
éblouissant encore ? Le chanteur montre, dans son interview, combien il a
également réfléchi au rôle grâce à ses metteurs en scène. Il souligne l’amour
fou du comte pour Rosine, et à quel point il serait capable de tout pour
l’approcher. … Cette pureté et cet amour fou forment la charpente du personnage
; le chanteur lui apporte sa grâce, son charisme et sa virilité, ainsi qu’une
véritable complicité avec Joyce, avec laquelle il chante beaucoup ; point de
mièvrerie, beaucoup d’humour, et une forme vocale exceptionnelle. Enfin, cerise
sur le gâteau, il donne le grand air du comte dans la dernière scène "Cessa di più resistere", souvent coupé à
la demande des ténors, car trop difficile en fin d’opéra ; et c’est fort
dommage, car l’œuvre trouve avec cet air une véritable conclusion tant musicale
que théâtrale. On en a ici une exceptionnelle démonstration."
Pietro Spagnoli (Figaro),
Joyce DiDonato (Rosine), Juan Diego Flórez (Comte Almaviva), Alessandro
Corbelli (Docteur Bartolo), Ferruccio Furlanetto (Don Basilio), Jennifer
Rhys-Davies (Berta), Changhan Lim (Fiorello), Bryan Secombe (Ambrogio), Christopher
Lackner (Un officier), Andrew Macnair (Le notaire). Orchestre et choeurs du Royal Opera House. Direction
musicale et clavecin : Antonio Pappano. Mise en scène : Moshe Leiser et Patrice
Caurier (DVD Virgin Classics)
Zelmira de Rossini
Enregistré au Festival
Rossini de Pesaro en août 2009
Tutti Magazine
"Juan Diego Flórez éblouit littéralement. Finalement assez
classique dans sa stature et son interprétation d’un rôle très archétypal, il
apporte une véritable lumière au personnage d’Ilo, mari abusé par les
circonstances, mais qui retrouve la confiance en son épouse. Le pensum des
traits virtuoses se transforme avec lui en une cascade de mélismes dont
l’évidence et la suavité occultent avec art la technicité."
Forum Opéra
"Juan Diego Florez prend plus de risques qu’autrefois,
n’hésitant pas à varier le phrasé et faire assaut de coloratures pour séduire
un public qui, à en croire l’intensité et la durée des applaudissements, lui
est tout acquis."
Alex Esposito (Polidoro),
Kate Aldrich (Zelmira), Juan Diego Flórez (Ilo), Gregory Kunde (Antenore), Marianna
Pizzolato (Emma), Mirco Palazzi (Leucippo), Francisco Brito (Eacide), Sávio
Sperandio (Gran Sacerdote). Chœur et Orchestre du Teatro Communale de Bologne .
Direction Roberto Abbado. Mise en scène Giorgio Barberino Corsetti. (DVD Decca
septembre 2012)
Les Puritains de Bellini
Enregistré à l’Opéra
de Bologne en 2009
Classiquenews : Juan Diego Florez "monsieur Bellini"
"On comprend
que Decca ait choisi d'enregistrer cette production en particulier pour le bel
canto du ténor péruvien, Juan Diego Florez, étoile du beau chant actuel et
interprète désigné pour ce répertoire. Son Arturo Talbot a la vaillance et
l'angélisme qui sied aux héros de Bellini. Idéaliste, aérien, d'un legato souverain
(toute expression passe dans le beau chant), le ténor majeur confirme ses (très
fortes) affinités avec Bellini. Aigus lumineux et tranchants, sens naturel du
phrasé, art de la coloration et des nuances exquises: un modèle de bel canto
bellinien. Pour nous, Juan Diego Florez est "monsieur Bellini".
Que tous les ténors
du monde apprennent auprès de ce chant d'un raffinement naturel inouï. Et l'on
se prend à rêver demain de nouvelles prises de rôles belliniens tout aussi
délectables, comme Le Pirate par exemple qui offre un vrai grand rôle de ténor
aux côtés de la soprano évidemment."
Juan Diego Florez
(Arturo Talbot). Nino Machaidze (Elvira), Gabriele Viviani (Riccardo Valton).
Orchestre et chœur du Teatro comunale di Bologna. Direction Michele Mariotti. Mise
en scène Pier'Alli. (DVD Decca octobre 2010)
Rigoletto de Verdi
Enregistré au
Semperoper de Dresde en juin 2008
Resmusica : Rigoletto en délire
"Juan Diego
Flórez, superbe technicien qu’il est, triomphe des difficultés du rôle sans
jamais grossir sa voix au timbre si précieux, sans jamais forcer ces moyens. Il
négocie habilement les passages un peu graves pour sa voix tout en nous offrant
de superbes aigus, y compris un contre-ré court, mais bien placé à la fin de "Possente amor". Mais surtout, Flórez peut démontrer ici qu’il est plus qu’un
virtuose, plus qu’une machine à vocalises et suraigus. Ainsi, il est tout à
fait crédible en libertin, mais aussi lorsque l’amour semble le toucher dans un "Parmi veder le lagrime" au legato envoûtant, chanté tout en demi-teintes."
Tutti Magazine
"Le Duc de
Juan Diego Flórez possède le naturel et le spontané qui caractérisent le rôle
et qui en font, quand on en domine l’art comme c’est le cas ici, une splendeur
vocale inégalée. Lieu commun que de louer la classe de l’artiste péruvien ; il
conjugue la beauté vocale incomparable de son chant à une présence scénique
dense, d’une suprême élégance que, de surcroît, son physique avantageux
confirme."
Diana Damrau (Gilda),
Christa Mayer (Maddalena), Angela Liebold (Giovanna), Kyung-Hae Kang (la
Contessa Ceprano), Željko Lučić (Rigoletto), Juan Diego Flórez (Il Duca di
Mantova), Georg Zeppenfeld (Sparafucile), Markus Marquardt (il Conte Monterone),
Oliver Ringelhahn (Matteo Borsa), Matthias Henneberg (Marullo), Markus Butter (il
Conte Ceprano), Lin Lin Fan (il Paggio). Orchestre et Chœur de l’Opéra de
Dresde. Direction Fabio Luisi. Mise en scène Nikolaus Lehnhoff. (DVD EMI
Classics septembre 2010)
La Cenerentola de Rossini
Enregistré au Teatro
del Liceu de Barcelone en janvier 2008
Forum Opéra : les Enchanteurs
"Aujourd’hui,
Juan Diego Florez donne l’impression de chanter Ramiro aussi facilement qu’il
ferait une promenade de santé, et c’est probablement le cas tant ce rôle semble
avoir été écrit pour sa voix. L’aisance scénique qui lui est venue fait de sa
prestation un délice et le rugissement qui salua l’air du prince au deuxième
acte était l’extase amoureuse d’un public envoûté."
Classiquenews
"Le Liceu
s'offre le duo rossinien par excellence, Joyce DiDonato et Juan Diego Florez. Facilité,
souplesse, et même souvent jubilation, Joyce DiDonato rayonne par son timbre
encore juvénile et tendre. Le prince Florez illumine chacun de ses airs, grâce
à son cantabile, sa mezza voce ductile, la couleur de ses aigus jamais tendus,
solaires. On comprend que ses humanités électrisantes s'aimantent le temps de
l'ouvrage."
Juan Diego Florez (Don
Ramiro), David Menendez (Dandini),: Bruno de Simona (Don Magnifico), Cristina
Obregón (Clorinda), Itxaro Mentxaca (Tisbe), Joyce di Donato (Angelina), Simon
Orfila (Alidoro). Orchestre et Chœur du Gran Teatre del Liceu. Direction Patrick
Summers. Mise en scène Joan Font. (DVD Decca juin 2010)
La Fille du Régiment de Donizetti
Enregistré au Royal
Opera House de Londres en janvier 2007
"Les neufs contre-uts de son grand
air ne lui posent évidemment aucun problème ; le "Ah mes amis" est chanté avec
un naturel et une facilité tellement déconcertants qu’on en oublierait
totalement sa difficulté. L’ovation a été à la mesure de la performance… et
pourtant on n’avait encore rien vu : la romance "Pour me rapprocher de
Marie" nous a fait passer de la performance technique éblouissante à une
véritable émotion. Le timbre solaire se combine à un chant tout en délicatesse pour faire rendre les armes au spectateur
le plus insensible; cet air a-t-il jamais été aussi bien chanté ?"
Le Monde : Un sport de haut niveau
"Avec son maintien
faussement ballot et son physique avantageux de latin lover, le ténor Juan
Diego Florez a mis tout le monde d'accord - seul champion de sa catégorie (depuis
Luciano Pavarotti) à aligner avec un tel aplomb solaire les neuf contre-ut de
la célèbre cavatine "Ah mes amis, quel jour de fête", "Everest
lyrique" qui n'a jamais aussi bien porté son nom. L'opéra est aussi - et
c'est parfois heureux - un sport de très haut niveau".
Natalie Dessay (Marie),
Juan Diego Flórez (Tonio), Felicity Palmer (La Marquise de Berkenfeld), Alessandro
Corbelli (Sulpice Pingot), Donald Maxwell (Hortensius), Dawn French (La
Duchesse de Crackentorp), Orchestre et chœurs du Royal Opera House. Direction Bruno
Campanella. Laurent Pelly Mise en scène (DVD Virgin Classics juin 2008)
Don Pasquale de Donizetti
Enregistré à l’Opéra
de Zurich en 2006
Classiquenews
"Chez
l'aristocratique Juan Diego Florez, l'art de l'articulation, de la profondeur
et de la finesse psychologique, le legato souverain dans tous les registres y
compris dans les notes les plus aiguës, continuent de captiver y compris dans
ce silence qui suit immédiatement ses fins d'airs. L'interprète ne cesse de
gérer sa carrière avec mesure et discernement, sans trop forcer ni fatiguer la
voix."
Forum Opéra
"La
couverture du coffret montre Ernesto, ce qui ne s’est jamais vu pour Don
Pasquale, mais peut se concevoir pour un interprète d’exception. Juan Diego
Flórez prête en effet à Ernesto la chaleur de son chant, techniquement abouti,
et vibrant quant à l’interprétation. Sa présence physique, dotée d’un prestige
naturel, évite l’aspect un peu niais dans lequel le personnage peut tomber."
Ruggero Raimondi (Don Pasquale), Juan Diego Florez (Ernesto),
Isabel Rey (Norina), Olivier Widmer (Malatesta). Choeurs et orchestre de l'Opéra de
Zurich. Direction Nello Santi. Grischa Asagaroff, mise en scène. (DVD Decca
2007)
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