Espace DVD ♪

Jonas Kaufmann


""""""""""""""""""""""""""""
A paraître
Andréa Chénier de Giordano

L'opéra-passion
Demandez à tous ceux qui sortaient des représentations du Bayerische Staatsoper en janvier 2018 pourquoi leur passion pour l’opéra n’est pas prête de s’éteindre : Jonas Kaufmann et Anja Harteros en habitent les sommets, là est sans doute la beauté de cet Andrea Chénier.
Tel un peintre du XVIIIe témoin de la Révolution Française, Philipp Stölzl nous charme de ses images poudrées et de son théâtre qui réveille notre âme d’enfant. Magie du vérisme, la musique d’Umberto Giordano est l’incarnation la plus enthousiaste et extatique de cette époque. 
La joie peut être une ivresse lorsque la musique, les voix, le théâtre et l’amour par procuration trouvent dans ses interprètes de quoi ériger l’un de nos plus beaux souvenirs. Sonorité royale et moyens victorieux, deux voix unies dans l’intensité passant les flammes de l’orchestre, mais toujours individuellement audibles et magnifiques. 
Dans l’illusion artistique de ces amants seuls au monde devant l’échafaud, l’instant présent est hypnotique. Le pouvoir d’ouvrir les cœurs, la connivence profonde avec le sens des mots, les voix comme instruments du théâtre dramatique, l’investissement est si total qu’on s’y consume. 

Sur la Max-Joseph-Platz, à la sortie des artistes ou dans les lieux de fin de soirée, le frisson court encore, les écrans de Smartphones se rallument, les superlatifs fusent et la légende se construit. Et une question contenant la réponse : « Qui d’autres pour chanter ensemble l’opéra-passion comme cela actuellement… !? ». Une façon d’exalter encore cette fusion retrouvée avec l’art lyrique.

""""""""""""""""""""""""""""
Vient de paraître
Otello de Verdi
Sony Classical, juillet 2018


Le chant comme une œuvre d’art !
Le rôle des rôles, si exigeant qu’il convient de le mûrir et de le façonner musicalement. Jonas Kaufmann s’y prépare depuis longtemps et ce moment tant attendu fait le bonheur du public du Royal Opera House.
Sérénité, maîtrise et musicalité inégalée s’unissent pour offrir un Otello incomparable, au sens du "déjà connu comparable". Car le ténor a cette grande qualité de nous donner l’impression de faire naître un personnage. Et par là même, le talent de nous faire découvrir une dimension supérieure de l’art lyrique.
D’entrée, son "Esultate" claironnant déchire le voile des doutes sous-jacents chez certains, exaltant les prestiges d’une voix qui résonne des éclats de la bataille dont Otello revient vainqueur. Suivront de grandioses monologues donnant le frisson : "Dio ! mi potevi scagliar", épreuve du feu pour ce qui est de "l’extase contrôlée" qu’évoque souvent le ténor ou "Nium mi tema", totalement défait après avoir étranglé Desdémone. 
Duos d’un lyrisme sublime avec Maria Agresta. La soprano italienne campe une Desdémone touchante, fragile dans sa douleur muette. Son chant est magnifique, la technique est sûre et le charme agit.
Dans la fosse, Antonio Pappano emporte tout le monde dans une direction ardente et passionnée. Après la tempête du début, la puissance sonore de l’orchestre engloutira souvent les voix, nous frustrant de leur épanouissement. Une ébullition qui s’apaise le temps des monologues et duos intimistes, estimables moments soulignant alors de délicats détails de la partition.  
La nouvelle production de Keith Warner se révèle d’une beauté sombre et pénétrante. Elégance de ses décors coulissants dans un noir profond filtrant les rayons de lumière. Une façon d’incarner l’obscurité dans l’esprit des protagonistes dans ce monde qui s’effondre dans l’inhumain. 

""""""""""""""""""""""""""""
Andréa Chénier de Giordano
DVD Warner Classics, juillet 2016


Jonas Kaufmann, un don fait à l’opéra
C’est en janvier 2015 au Royal Opera House de Londres que la prise de rôle de Jonas Kaufmann dans le rôle éponyme d’André Chénier de Giordano nous laissait une fois de plus en apesanteur. Rare ténor capable de ferveur électrisante et d’incarnation saisissante, l’intensité était être à son comble. Il illumine ce rôle mythique dont les plus grands ténors s’emparent à la maturité de leurs ressources vocales. Ce nouveau Chénier déploie des trésors d’ardeur et de sensibilité, aussi à l’aise dans le feu de ses aigus que dans l’humanité de son désespoir. La salle est aux anges. Une véritable expérience humaine, celle du contact avec la beauté insensée d’une voix. 
La scène londonienne retrouvait le souffle emblématique du drame historico-romantique d’Umberto Giordano grâce au lyrisme irrésistible de la musique, aux brillants interprètes et aux accents passionnés de l’orchestre dirigé par Antonio Pappano. Dans le rôle de Madeleine de Coigny, Eva Maria Westbroek ne manque ni de générosité ni de puissance. Zeljko Lucic impose son incarnation sensible et attachante dans l’éprouvant rôle de Charles Gérard.
Ce saut temporel au cœur de la Révolution Française est mis en images par David Mc Vicar dans la pure tradition romantique et académique. Pas de transposition mais la reconstitution d’une époque, l’idéal démocratique, le tribunal révolutionnaire, la romance et l’échafaud.

""""""""""""""""""""""""""""
Fidelio de Beethoven
DVD Sony Classical, juillet 2016


Le temps fort du Festival de Salzbourg 2015. Les aspirations de rupture avec la tradition scénique de Claus Guth partagèrent le public : dialogues parlés remplacés par des bruitages, bourrasque de vent électronique, chanteurs statufiés, langage des signes du double de Leonore. 
Une mise en scène très conceptuelle de l’opéra de Beethoven. Dans un espace intemporel et zen, ce Fidelio devient une fiction onirique où se mêlent hallucinations, ombres et musique. 
Plus fédérateur, le plateau vocal avec le Florestan de Jonas Kaufmann, l’homogénéité de la distribution et la direction d’orchestre. Et toujours, ce frisson du "Gott" inégalable.
Avec Jonas Kaufmann (Florestan), Adrianne Pieczonka (Leonore), Tomasz Konieczny (Don Fernando), Hans-Peter König (Rocco) - Orchestre Philharmonique de Vienne - Franz Welser Möst, direction


""""""""""""""""""""""""""""
Cavalleria Rusticana de Mascagni et Pagliacci de Leoncavallo
DVD Sony Classical, mars 2016


Tragédie populaire un jour de Pâques 
En avril 2015, le Festival de Pâques de Salzbourg affichait deux représentations du diptyque apprécié des amateurs du vérisme abouti porté par une distribution remarquable. Chaque partition courte, d’un acte, compose le double portrait d’un drame amoureux passionnel et tragique s’achevant dans la mort. Avec sa naïveté brute et sa force dramatique saisissante, Cavalliera rusticana est un opéra intense et désespéré dont le lyrisme vous prend à la gorge jusqu’aux dernière notes. Une tragédie sombre et pathétique ancrée dans une réalité sociale dans laquelle Jonas Kaufmann et ses partenaires subliment la charge émotionnelle engendrée par les sentiments humains exacerbés. Dans ce rôle d’anti-héros infortuné à fleur de peau, la performance vocale et l’investissement dramatique du ténor sont admirables. Il n’est pas le seul car l’étoffe vocale et les élans bouleversants de Luidmyla Monastyrska l’accompagnent. De longues ovations ont accueilli le spectacle, à mettre également au crédit de l’harmonie parfaite régnant entre la direction de Christian Tielemann et l’inventivité scénique de Philipp Stolzl, libérant l’ouvrage du vérisme emprunté habituellement caricaturé. Les couleurs et les éruptions musicales explosives de l’orchestre de Dresde parachèvent la magie de cette représentation.

""""""""""""""""""""""""""""
La Forza del destino de Verdi
DVD Sony Classical, mars 2016


L’accord parfait   
Enregistré à l’Opéra de Munich en décembre 2013 concluait en beauté le bicentenaire de Verdi. Des représentations mémorables avec la plus belle distribution que l’on puisse réunir actuellement: Jonas Kaufmann, Anja Harteros et Ludovic Tézier. Le feu verdien porté à son incandescence avec ce trio salué par la critique unanime. 
Anja Harteros est absolument divine dans un rôle à sa démesure. Elle a tout pour émouvoir et fasciner: l’intelligence musicale, le souffle, le port altier, le regard pénétrant et submergé par la désespérance du texte. Le chant maitrisé de Jonas Kaufmann coule comme une évidence et la puissance de ses sublimes aigus force l’admiration. Le visage lumineux, il affronte toutes les difficultés techniques avec assurance. Ludovic Tézier projette sa voix de baryton somptueux avec une puissance enveloppante et un niveau de décibels saisissant. Son chant est impressionnant et son regard noir devient effrayant dans ce rôle de frère vengeur et cruel. Les duos avec Jonas Kaufmann sont éblouissants et le génie musical des deux interprètes éclate dans leurs duels vocaux. Les deux hommes se poursuivent et se détestent lorsqu’ils sont ennemis. Amis, ils vont s’étreindre, se défier pour finalement s’entretuer. Les voix du baryton français et du ténor allemand se mêlent dans une effusion lyrique et une complicité artistique émouvante. Les attaques lumineuses d’intensité de l’un succèdent à la ferveur désespérée de l’autre dans une harmonie magistrale. 

""""""""""""""""""""""""""""
La Fanciulla del West de Puccini
DVD Sony Classical, octobre 2015


American beauty
En octobre 2013, la nouvelle production de La Fanciulla del West de Puccini triomphe à Vienne, après 25 ans d’absence et 100 ans après son entrée au répertoire de l’opéra autrichien. 
Nina Stemme et Jonas Kaufmann sont les éblouissants interprètes de cette œuvre forte d’une grande richesse harmonique. Ils illuminent la soirée par leur splendeur vocale et leur engagement dramatique. En réunissant l’une des plus belles distributions actuelles, la nouvelle production  confiée à Marco Arturo Marelli redonne vie et âme à l’œuvre la plus méconnue et la moins jouée de Puccini. Après des années d’exclusion des maisons lyriques, on redécouvre les qualités musicales incontestables de l’une des plus belles compositions du Maestro. Alternant lyrisme délicat et éclat orchestral, cette structure musicale moderne dégage une puissance qui réserve de grands moments d’émotion.


""""""""""""""""""""""""""""
Manon Lescaut de Puccini
DVD Sony Classical, octobre 2015


Londres de choc !
Dès les premières mesures, l’alchimie orchestrale de Manon Lescaut nous cueille au plus profond de nous-mêmes. Avec Giacomo Puccini, les chanteurs savent d’emblée qu’ils entrent en scène pour se consumer dans le drame. Au Royal Opera House de Londres, Kristine Opolais et Jonas Kaufmann l’ont bien compris. On attendait beaucoup de ce nouveau couple lyrique et nos attentes furent comblées. Ces deux tempéraments lyriques immortalisent ce mélodrame flamboyant dans des duos passionnés. Un degré d’ébullition rarissime et une autre façon d’être présent dans l’inspiration de Puccini, tellement incarnée, presque dépassée, que l’impact de leur chant est d’une puissance rarement égalée. Deux voix qui s’accordent à merveille dans une fusion parfaite des sensibilités et des timbres.
Jonathan Kent signe une mise en scène épicée de sensualité et transpose l’argument dans l’univers contemporain d’un motel, d’une salle du jeu, d’une chambre d’hôtes de charme et de la prostitution filmée en télé-réalité. Même si l’adaptation est osée, elle ne côtoie jamais la vulgarité et encore moins l’ennui car elle repose sur la fascination provoquée par ces deux interprètes incroyables de présence. Le sang puccinien coule dans les veines d’Antonio Pappano, pimentant cette partition de ses plus belles envolées orchestrales d’un lyrisme caressant. 

""""""""""""""""""""""""""""
Du bist die Welt für mich
Octobre 2014

"Le ténor Jonas Kaufmann s'exprime avec Du bist die Welt für mich dans un autre répertoire, celui du "Berlin 1930" des opérettes germaniques, et en particulier celles des compositeurs autrichiens. 
La première partie est un concert intitulé "Berlin 1930", enregistré au Funkhaus Nalepastrasse de Berlin (édité en CD).  
La seconde partie du programme est constituée du documentaire Berlin 1930, réalisé en 2014 par Thomas Voigt et Wolfgang Wunderlich. 
Parmi les sujets abordés par Jonas Kaufmann, on retiendra sa compétence de spécialiste pour évoquer Richard Tauber et Franz Lehar, mais aussi d'autres ténors : Hubert Marischka, le préféré d'Emmerich Kalman, Jan Kiepura, avec un extrait du film de 1932 Le Rêve blond, ou encore Joseph Schmidt, célèbre en dépit de sa très petite taille grâce aux débuts de la radiodiffusion… 
Au travers de ces commentaires, on sera en outre frappé par l'engagement citoyen et humaniste de Jonas Kaufmann lorsqu'il en arrive à parler des effets politiques de la grande crise de 1929, laquelle ne toucha vraiment l'Allemagne qu'à partir de 1931-1932, et frappa de plein fouet la brillante vie musicale qui s'exprimait alors." Tutti Magazine

""""""""""""""""""""""""""""

Carmen de Bizet
Enregistré à l'Opernhaus de Zurich en 2008

Scène Magazine


"Pour sa prise de rôle, Vesselina Kasarova étonne avec sa Carmen au chantant chaotique, piqueté de notes puissantes et chaleureuses. Jonas Kaufmann crée la sensation avec son Don José à l’intonation précise : le personnage semble constamment pris dans un rêve et se meut dans une autre sphère. Lorsque Carmen se moque de lui, il répond d’une voix douce, presque éthérée, comme s’il ne parvenait à la comprendre. Rarement le personnage aura paru si juste et si pathétique dans son incapacité à communiquer, et tout cela est rendu avec un timbre d’une beauté immatérielle qui se refuse à l’effet facile (notamment avec un sublime si bémol murmuré en fin de l’air de la fleur…)."

""""""""""""""""""""""""""""
Don Carlo de Verdi
Enregistré au Festival de Salzbourg en août 2013

Diapason
Diapason d'or de juillet 2014

"Le voici enfin ce luxueux Don Carlo que l'on vit l'an dernier au Festival de Salzbourg. Capté de façon un rien académique, mais sans ternir la beauté du spectacle de Stein. C'est du texte et de lui seul que ce théâtre tire sa grâce physique, autant que sa force visuelle, son évidence psychologique ou sa portée politique. Tout au long des neuf tableaux, l'intrigue garde la limpidité du cristal, rien n'entrave la fluidité de ses enchaînements ; ce n'est jamais trop ni trop peu, c'est toujours juste ce qu'il faut, cet équilibre en toute chose rappelant l'art d'un autre géant : Visconti.
Le sens de l'équilibre caractérise aussi la direction de Pappano qui obtient des Wiener Philharmoniker — et des choeurs — une cohésion phénoménale.

Harteros et Kaufmann partagent une nouvelle victoire qu'il faut bien qualifier d'historique. Elle, Elisabetta chair et pleur, drapée dans la vastitude de son fier soprano, avec quelque chose de plus en plus callassien dans les manières, ce mélange de maîtrise et d'abandon qui n'appartient qu'aux plus grandes. Lui, Carlo au tempérament fragile mais au chant d'airain, pas heldentenor pour un sou, trouvant on ne sait où une lumière latine que colore tout un arc-en-ciel de nuances, sertissant de mille élégances le moindre phrasé. Quand l'art du chant atteint de tels sommets, on n'est plus à Salzbourg, on n'est plus sur terre. On est ailleurs."

L’Avant-Scène Opéra

"Don Carlo vole très haut en ce soir de Festival de Salzbourg. La mise en scène de Peter Stein assume habilement l'Histoire et son faste en stylisant le contexte de façon poétique. Et si les grands tableaux peuvent sembler un rien creux ou froids dans cette épure scénographique, ils sont à ce point galvanisés par les Chœurs du Wiener Staatsoper que le son s'y fait matière et comble l'espace.

Quant à la direction d'acteurs, précise et nerveuse, elle se pose sur des chanteurs d'un calibre vocal et théâtral de premier rang. Don Carlo somptueux de Jonas Kaufmann, au mental assombri d'orages que sa voix délivre en clair-obscur électrique ; Elisabetta charnelle et tourmentée, trop femme peut-être pour contraster vraiment avec son royal époux, d'Anja Harteros, au grand lyrique épanoui ; Posa toujours digne et paternel de Thomas Hampson - moins d'éclat dans l'aigu qu'il y a bientôt 20 ans à Paris, mais une profondeur du personnage nouvelle ; Inquisiteur monstrueusement caverneux d'Eric Halfvarson, égal à lui-même. Tout au plus regrettera-t-on quelque instabilité dans le Filippo II de Matti Salminen, charbonneux ici et ne parvenant pas à offrir dans "Ella giammai m'amò" une détresse souveraine. Et si Ekaterina Semenchuk est une Eboli au timbre opulent et au style juste, son italien reste fabriqué face au reste de l'équipe et manque de rondeur. A la tête de Wiener Philharmoniker en grande forme, Antonio Pappano délivre un Don Carlo très sage, bien tenu mais manquant de cette ampleur architecturale qui fait aboutir les grandes soirées. 
L'immense latéralité du plateau du Grosses Festspielhaus, si difficilement filmable, empêche aussi d'entrer complètement dans la captation - qui se hausse néanmoins parmi les meilleurs Don Carlo de la vidéographie."

Jonas Kaufmann (Don Carlo), Anja Harteros (Elisabeth de Valois), Ekaterina Semenchuk (Princesse Eboli), Thomas Hampson (Rodrigue, marquis de Posa), Matti Salminen (Philippe II), Eric Halfvarson (Le Grand Inquisiteur). Wiener Philharmoniker, Direction Antonio Pappano. Mise en scène de Peter Stein. (DVD & Blu-Ray Sony parus en avril 2014)

""""""""""""""""""""""""""""
Parsifal de Wagner
Enregistré au Met de New York en mars 2013

Diapason : "Jonaaaaaas !!!"
Diapason d'or mai 2014


"Mais où s'arrêtera-t-il ? Dans le Faust de Gounod ou lors d'un concert Wagner, Jonas Kaufmann apporte une fois encore la preuve de son génie vocal. Et au Met, serti par un spectacle visuellement parfait, il impose un des plus grands Parsifal... de tous les temps.

Pour la reprise new-yorkaise, on a réuni un cast inespéré, et soudain, le beau livre d'images ouvert par François Girard prend tout son sens — d'autant qu'il se révèle des plus télégéniques, Girard n'étant pas pour rien cinéaste. Superbe décor volcanique (signé Michael Levine), au milieu duquel coule une source bienfaitrice à l'acte I, puis une rivière de sang au II, ciels alla Véronèse, paysages cosmiques au III, gestique millimétrée : tout concourt à la réalisation d'un projet visuel parfaitement léché, qui rend au propos une lisibilité sans ombre (ce n'est pas si fréquent), tout en laissant la primauté au chant.

Et quel chant ! Le Parsifal de Kaufmann s'inscrit d'ores et déjà dans l'Histoire (la majuscule n'est pas de trop), incarnation idéale, tant physique que musicale, soleil noir resplendissant d'une infinie variété d'accents, de nuances et de phrasés à se damner. On a beau remonter très loin dans la discographie, on n'a pas souvenir d'avoir entendu un "Amfortas die Wunde" chanté et vécu avec une telle plénitude. Rien que pour ces quelques minutes d'extase : à genoux ! 
A genoux aussi devant l'Amfortas de Mattei, lové dans le velours de son baryton glorieux, identifié corps, voix et âme au personnage, faisant vibrer, au tréfonds de lui-même, les mille cordes sensibles d'une plainte à fendre le coeur. Là encore, c'est historique. Et Pape n'est pas en reste, car s'il ne possède pas vraiment le grave abyssal des plus grands Gurnemanz, il en a l'endurance, la vaillance encore jeune, l'extrême précision des mots et cet art inné des caresses compassionnelles.

Ce n'est peut-être pas, en DVD, le Parsifal qui vous fera le plus réfléchir (pour cela recherchez sur le Net le film étrange de Syberberg, ou tentez l'expérience Castellucci). Mais c'est sans conteste le plus hédoniste, celui qui possède la plus haute somme de qualités, apothéose du chant, de la musique, de l'image. Vous avez dit art total ?"

L’Avant-Scène Opéra Révérence
"Jonas Kaufmann est Parsifal avec une évidence naturelle - de voix, de physique, de jeu - même s'il lui refuse l'innocence. Ce regard sombre et cette voix, donc !, disent assez la blessure avant qu'elle ne lui soit révélée ; ce maintien altier - qui ne cède qu'à peine devant les sortilèges de Kundry - indique la conscience d'une mission. Et la simple beauté du chant qui lie enfin le récit à la ligne quasi instrumentale sont pour nous sans équivalent aussi loin qu'on remonte dans la discographie. Pourtant c'est l'Amfortas de Peter Mattei qui vous étreindra d'abord. Cette douleur tenue transformée en sacerdoce n'est pas une lecture mais absolument l'incarnation de ce que voulait Wagner. Si l'on ajoute le violoncelle timbré, tour à tour tendre et soucieux de René Pape, le Gurnemanz le mieux chantant depuis Kurt Moll, le Klingsor furieux d'Evgeny Nikitin, la Kundry plus blessée que séductrice de Katarina Dalayman, on tient là un plateau idéalement apparié."

Classiquenews: "la perfection au masculin"
"De toute évidence, dans le rôle-titre, le ténor Jonas Kaufmann poursuit l’une des carrières wagnériennes les plus passionnantes : superbe Siegmund au disque (Decca), éblouissant Lohengrin à Bayreuth, son Parsifal new yorkais touche par sa sobriété, sa musicalité envoûtante qui dévoile l’intense et juvénile curiosité du jeune homme enchanteur, qui tourné vers l’Autre, assure l’avènement du miracle final. Le munichois né en 1969 incarne un héros habité par un drame intérieur, tragédien et humain, celui qui recueille et éprouve la malédiction de l’humanité pour la sauver…. par compassion, maître mot de la dernière partition de Wagner. René Pape familier du rôle et sur les mêmes planches métropolitaines offre son dernier Gurnemanz, racé, articulé, nuancé : un modèle dont on ne se lasse guère. Déjà honoré et salué pour un Onéguine fabuleux et un Don Giovanni non moins ardemment défendu, Peter Mattei décroche lui aussi la timbale d’or : son Amfortas exprime le désarroi d’une âme perdue, déchirée, anéantie et même le Titurel de Runi Brattaberg emporte l’adhésion par sa noblesse sans chichi : une humanité souterraine qui sait chanter sans schématiser ni caricaturer. Quels chanteurs!"

Jonas Kaufmann (Parsifal), Katarina Dalayman (Kundry), Peter Mattei (Amfortas), René Pape (Gurnemanz), Evgeny Nikitin (Klingsor), Runi Brattaberg (Titurel), Chœurs et Orchestre du Metropolitan Opera, dir. Daniele Gatti, mise en scène : François Girard (DVD & Blu-Ray Sony paru le 17 mars 2014) 

""""""""""""""""""""""""""""
Faust de Gounod
Enregistré au Met de New York en décembre 2011

Classic Toulouse : "Renversant !"
"Pour ce Faust, capté en 2011, la star est incontestablement Jonas Kaufmann. Dans le rôle-titre, il déploie une science vocale sans équivalent. Conjuguant avec une suprême habileté et musicalité des nuances inouïes dans ce rôle à une puissance de feu donnant toute sa dimension mythique au personnage, le gratifiant même d’aigus supplémentaires, le ténor allemand se qualifie immédiatement comme l’un des plus grands interprètes dans l’Histoire de cet opéra." 

Altamusica : "Faust en blockbuster"
"Jonas Kaufmann, outre une présence scénique qui crève l’écran et un sex appeal qui lui permet de faire de Faust un personnages à facettes multiples et non un macho d’un seul bloc comme c’est aujourd’hui la tendance, a les moyens considérables du rôle-titre auquel il ajoute une savante palette de nuances et couleurs et une confondante facilité à chanter piano.
Avec un rien de froideur slave dans la voix, Marina Poplavskaya est une Marguerite très convaincante dans l’évolution de son personnage et autant à l’aise dans la virtuosité de l’Air des bijoux que dans l’intimisme du Quatuor du jardin (un des plus beaux moments de la soirée) et des airs de la chambre et de la prison dans lesquels elle met plus d’émotion que toutes ses rivales du moment. René Papé, phénoménal Méphistophélès, de grande classe vocale autant que scénique et Russell Braun, Valentin très prenant, complètent ce quatuor vocal de rêve." 

(DVD Decca paru le 3 mars 2014)

""""""""""""""""""""""""""""
Concert Wagner
Enregistré à Dresdes le 21 mai 2013

En hommage à Wagner qui fut maître de chapelle à la Cour de Dresde, la Sächsische Staatskapelle de Dresde et Jonas Kaufmann interprètent sous la direction de Christian Thielemann ouvertures et grands airs pour ténor extraits d’opéras composés pendant le séjour du maître à Dresde. 

Pour découvrir Jonas Kaufmann, le plus merveilleux interprète de Wagner actuel, dans quelques pages écrites dans la ville de naissance du compositeur : Rienzi, Tannhäuser et Lohengrin. 

(DVD & Blu-ray Unitel Classica paru en décembre 2013) 




""""""""""""""""""""""""""""
Requiem de Verdi
Enregistré à la Scala de Milan en juillet 2012

Forum Opéra
"Du côté des solistes, le quatuor est remarquable de cohésion. Les quatre stars chantent ensemble et cela mérite d’être souligné tant on a entendu des Requiem réduits à l’enchaînement de numéros de cirque. Il est dominé, évidemment a-t-on envie de dire, par Jonas Kaufmann en grande forme. Force, virilité, nuances, articulation, souplesse, charme, il a tout et, dans son jeu subtil reposant sur son timbre cuivré, les piani légèrement détimbrés et une autorité indéniable, il est poignant ; son Ingemisco est une démonstration de maîtrise technique et de musicalité. Chapeau. (…) Le bilan d’ensemble reste excellent et ce disque événement vient se placer très haut dans la discographie abondante de la messe verdienne."


Anja Harteros, Elina Garanca, Jonas Kaufmann et René Pape. Direction musicale Daniel Barenboim (CD & DVD DeccaClassics - août 2013)

""""""""""""""""""""""""""""
La Walkyrie de Wagner
Enregistré au Metropolitan Opera de New York en 2011

New York Times
"Le public est tombé amoureux du nouveau Siegmund du Met, Jonas Kaufmann, qui a démontré ses prouesses wagnériennes l'été dernier dans Lohengrin à Bayreuth. Beau et agile, il a l’air d’un jeune demi-dieu. Sa voix sombre, texturée et virile a les couleurs germaniques idéales pour la musique. C’est un vrai ténor et le chant peut se situer un peu bas pour lui. Il semblait ne pas pouvoir attendre de chanter le contre-ut dans la dernière phrase de Siegmund de l'acte I, et il l’a tenu de façon impressionnante. Dans l'ensemble, il a vécu une grande nuit."

The Huffington Post
"Pour cette nouvelle production, le Met rassemble un casting  exceptionnellement puissant, en particulier le Siegmund du ténor Jonas Kauffman. Il maintient les longues lignes sinueuses avec une apparente facilité et tient les notes hautes avec une grande intensité. On s’inquiète toujours quand un jeune chanteur prend un risque pour sa voix d’or, mais cela ne semble pas être le cas de son chant enflammé."


Deborah Voigt (Brünnhilde), Eva-Maria Westbroek (Sieglinde), Jonas Kaufmann (Siegmund), Bryn Terfel (Wotan). Orchestre du Metropolitan Opera. Direction James Levine. Mise en scène Robert LePage. (DVD, Deutsche Grammophon 2013 – Dans le coffret complet de la Tetralogie)

""""""""""""""""""""""""""""
Tosca de Puccini
Enregistré au Royal Opera House de Londres en juillet 2011

Classique Toulouse : D’ores et déjà une référence
"Cette production de Tosca est une réussite majeure. Et certainement la plus belle que l’on puisse trouver sur DVD. D’une présence scénique admirable d’implication et de sensibilité, Jonas Kaufmann incarne le célèbre peintre jusqu’à la perfection. Elégance du phrasé, emploi parfaitement maîtrisé des demi-teintes, formidable puissance des accès de rage, aucun ténor aujourd'hui ne peut lui être opposé. C’est un modèle, comme son Don José, pour longtemps."


Classica : Un tiercé gagnant
"Quant à Jonas Kaufmann, il est maître absolu, ici, du même jeu diabolique (et à risques, on l'a vu depuis) sur la fausse demi-teinte. Ici il réussit tout, et un début d'E lucevan mémorable, même par ses standards à lui."


Angela Gheorghiu (Tosca), Jonas Kaufmann (Cavaradossi), Bryn Terfel (Scarpia). Choeur et Orchestre du Royal Opera House. Direction. Mise en scène Jonathan Kent. (DVD, EMI 2012)

""""""""""""""""""""""""""""
Adriana Lecouvreur de Cilea
Enregistré au Royal Opera House de Londres en juillet 2010

Le Temps : Adriana Lecouvreur ou le bouquet qui tue
"Quant à Jonas Kaufmann, il signe là une incarnation majeure, témoignage supplémentaire de son aisance dans tous les répertoires, allemand, français ou italien. Or il n’a rien des tics de certains ténors péninsulaires qui gonflent leur voix comme une grenouille: il joue de son timbre sombre comme d’une corde de violoncelle, il l’éclaire progressivement à partir d’une demi-teinte toujours colorée pour affronter des aigus flamboyants. Inutile de dire que les perles noires de ses yeux, son nez d’aristocrate et sa toison de sauvage conviennent idéalement au personnage du beau militaire pour qui les femmes s’entre-déchirent."

Classica : Lever de rideau
"Miraculeux sur le plan vocal, avec une gamme de nuances que peu de titulaires de Maurizio ont déployé avant lui (un "L'anima ha stanca" d'anthologie), Jonas Kaufmann est criant de vérité en noble aux bottes crottées, un rien rustaud ; fougueux, il a raison de bousculer les poses un peu convenues de sa partenaire, surtout soucieuse d'être à son aise pour chanter."

Angela Gheorghiu (Adriana), Jonas Kaufmann (Maurizio), Olga Borodina (Principessa), Alessandro Corbelli (Michonnet). Choeur et Orchestre du Royal Opera House. Direction Marc Elder. Mise en scène David McVicar. (DVD, Decca 2012)

""""""""""""""""""""""""""""
Werther de Massenet
Enregistré à l'Opéra de Paris en janvier 2010 


Classic Toulouse : L’indispensable référence !
"Sur scène, ne tournons pas autour plus longtemps, LE Werther idéal : Jonas Kaufmann. Ce qualificatif est extrêmement dangereux car il clôt de facto tout commentaire. Et pourtant, quel autre employer ? Autant vocalement que physiquement, qui mieux que Jonas Kaufmann a incarné dans le passé, ou peut incarner aujourd’hui un poète aussi enflammé, suicidaire ? Artiste de notre temps, il sait à la perfection traduire les tourments de ce jeune homme saisi par les affres d’un romantisme crépusculaire. Et il le fait avec des accents d’une extrême modernité, envoyant aux oubliettes les stéréotypes encombrant encore trop souvent nos scènes lyriques. Ecoutez-le. Regardez-le. Vous n’en reviendrez pas."


Diapason
"Tout prend un sens supérieur, à commencer par l'incarnation de Jonas Kaufmann, si peu "latin tenor", mais tellement identifié au personnage de Goethe, taciturne et dépressif, que sa seule présence nous bouleverse. Pudeur, précision du chant et de la diction, tourments, maîtrise musicale absolue, Werther est vivant et meurt pour nous."

Jonas Kaufmann (Werther), Sophie Koch (Charlotte), Ludovic Tézier (Albert), Anne-Catherine Gillet (Sophie), Orchestre et Chœurs de l'Opéra National de Paris. Direction Michel Plasson. Mise en scène Benoît Jacquot (2 DVDs, Decca 2010)

""""""""""""""""""""""""""""
Königskinder de Humperdinck
Enregistré à l’Opéra de Zurich en 2010

Opéra Magazine : le chef d’œuvre d’Humperdinck
"D'une constante perfection de chant, Jonas Kaufmann trouve un rôle convenant admirablement à sa personnalité comme à son physique, pour ce "Fils de roi" surgi de nulle part, passant de l'héroïsme au lyrisme le plus délicat."

Forum Opéra : Sans fées ni oies
"En 2005, René Koering avait eu l’excellente idée d’engager Jonas Kaufmann pour être le Fils du roi lors du festival de Montpellier. Le ténor allemand trouve ici un personnage de jeune premier romantique qui lui convient à la perfection, tant sur le plan physique que vocal (Decca ne s’y est pas trompé, son nom est inscrit sur le boîtier en plus gros caractères que quiconque, même le compositeur)."


Jonas Kaufmann (Königssohn), Isabel Rey (Gänsemagd), Oilver Widmer (Spielmann), Liliana Nikiteanu (Hexe). Chœur et Orchestre de l’Opéra de Zurich. Direction Ingo Metzmacher. Mise en scène Jens-Daniel Herzog. (DVD, Decca 2012)

""""""""""""""""""""""""""""
Tosca de Puccini
Enregistré à l’Opéra de Zurich en avril 2009

Crescendo
"Inutile d’en rajouter: Jonas Kaufmann est LE Cavaradossi idéal, comme il est le Lohengrin ou le Werther idéal. Charmant -et charmeur- au premier acte, poignant et vibrant au second, il crève la scène au troisième -admirables E lucevan le stelle et O dolci mani - qu’il domine entièrement."

Opéra : De l’électricité dans l’air
"Si les voix ne sonnent pas typiquement italiennes (ce qui n'est guère surprenant chez un Allemand et deux Américains!), elles se montrent irréprochables sur le plan du style et de l'accent, avec une exigence musicale exceptionnelle, bannissant le moindre soupçon de vulgarité. L’élégance glacée du jeu de Thomas Hampson est magnifiée par un raffinement vocal rare. On est conquis par l'ardeur virile de Jonas Kaufmann, lançant des "Vittoria !" glorieux et commençant "E lucevan le stelle" dans un murmure."

Emily Magee (Tosca), Jonas Kaufmann (Cavaradossi), Thomas Hampson (Scarpia). Choeur et Orchestre de l’Opéra de Zurich. Direction Paolo Carignani. Mise en scène Robert Carsen (DVD, Decca 2011)


""""""""""""""""""""""""""""
Lohengrin de Wagner
Enregistré au Bayerische Staatsoper de Munich en juillet 2009

Diapason
"Prise de rôle très attendue, celle de Jonas Kaufmann qui aborde enfin Lohengrin. Voix souple, timbre sombre, chant intelligent et nuancé: Wagner est magistralement servi, et apparence soigneusement cultivée par l’interprète (cheveux frisés en bataille, barbe de plusieurs jours), dégage le héros des blondeurs évanescentes aux vagues reflets aryens. Cet envoyé du Graal, qui délivre un In fernem Land rêveur et douloureux, sort de l’aventure plus humanisé et non moins séduisant."

Resmusica : Kaufmann est Lohengrin
"Kaufmann est rayonnant de timbre avec une voix à la beauté plastique irradiante qui ne semble pas connaître de limites en terme de tessiture et de facilités. L’artiste s’impose naturellement comme le grand Lohengrin du moment par son mélange d’héroïsme vocal et d’engagement scénique."

Jonas Kaufmann (Lohengrin), Anja Harteros (Elsa), Michaela Schuster (Ortrud), Wolfgang Koch (Telramund), Christof Fischesser (König Heinrich), Evgeny Nikitin (Heerrufer), Chœur et Orchestre du Bayerische Staatsoper. Direction Kent Nagano. Mise en scène Richard Jones (2 DVDs, Decca 2010)


""""""""""""""""""""""""""""
Carmen de Bizet
Enregistré au Royal Opera House de Londres en 2006

Forum Opera : Carmen réinventé
"Jonas Kaufmann est le plus prodigieux des Don José. La qualité de sa prestance, son jeu névrotique autant qu’érotique, s’accorde idéalement à celui de sa consoeur. Soldat plutôt discret, son Don José se libère peu à peu sous l’emprise de la passion, passant de la soumission amoureuse, à la détresse avec une variété d’accents et un timbre de voix inoubliables ; précis et raffiné jusque dans les récitatifs qu’il cisèle dans un français superbe, sa "Fleur que tu m'avais donnée" suspendue à un fil, est une vraie confession impudique et pathétique, un moment de théâtre et de musique absolument poignant."

Classica : Un ténor qui ne connaît pas la crise
Réussir un vérisme vocal et théâtral si à fond engagés en maintenant une telle pureté bien chantante est une gageure qu’on ne se souvient d’avoir vue tenue par personne. Cette "Fleur" dramatiquement à la fois révoltée et résignée, couronnée d’un parfait si bémol viril, diminuendo ; ce Finale furieux du III ; par-dessus tout la scène ultime, exemple vivant d’une incarnation scénique et vocale totale — on risque bien de ne revoir cela que sur ce DVD béni !...Splendide soirée de bout en bout. Des moments rarissimes. Indispensable."

Anna Katerina Antonacci (Carmen), Jonas Kaufmann (Don José), Hildebrando D'Arcangelo (Escamillo), Norah Amsellem (Micaela), Chorus and Orchestra of The Royal Opera House Covent Garden, Conductor: Antonio Pappano; Director: Francesca Zambello (recorded 2006) (DVD, Decca 2008)

""""""""""""""""""""""""""""
Fierrabras de Schubert
Enregistré à l’Opéra de Zurich en mars 2006

Classiquenews
"Soulignons l'incarnation supérieure du ténor Jonas Kaufmann qui offre au caractère de Fierrabras, son ardeur virile, sa force morale, portées par une exaltation et un chant habité. Comme chaque acteur, il endosse le costume de Schubert, sorte de double du compositeur, qui vit ainsi par le truchement de ses personnages fictionnels, la passion que son âme désire. Le chanteur qui s'affirme peu à peu sur la scène lyrique, a déjà abordé Florestan, impose un style autoritaire et fouillé sur le plan psychologique."

Forum Opera
"Le Fierrabras de Jonas Kaufman, élément fort de la scène zurichoise, dévoile un timbre splendide, avec de beaux graves, et une belle interprétation du personnage. A découvrir absolument."

Jonas Kaufmann (Fierrabras), Juliane Banse (Emma), Michael Volle (Roland), Christoph Strehl (Eginhard), László Polgár (König Karl), Choeur et Orchestre de l'Opéra de Zurich. Direction Franz Welser-Möst. Mise en scène Klaus Guth. (DVD, EMI 2007)

""""""""""""""""""""""""""""
La Clémence de Titus de Mozart
Enregistré à l’Opéra de Zurich en juin 2005

Forum Opera :
"Dans le rôle de l’empereur magnanime, Jonas Kaufmann fait grande impression. Sa prestation qui allie l’autorité à la fragilité, passe de l’assurance au doute, traduit toutes les ambiguïtés du personnage dont la grandeur d’âme contraste avec les pratiques de son temps. De plus, le timbre fauve, la séduisante vocalité et la présence racée déployés par le ténor, sont autant d’éléments qui le hissent d’emblée parmi les plus grands."  

Jonas Kaufmann (Tito), Vesselina Kasarova (Sesto), Eva Mei (Vitellia), Malin Hartelius (Servilia). Choeur et orchestre de l’Opéra de Zurich. Direction Franz Welser-Möst. Mise en scène de Jonathan Miller (DVD, EMI 2007)

""""""""""""""""""""""""""""
Fidelio de Beethoven
Enregistré à l’Opéra de Zurich en 2004

La "signature" de Jonas Kaufmann dans son Fidelio: "Gott", le cri initial qui commence par un pianissimo immatériel pour enfler progressivement le son jusqu'à l'immensité. Il le fait, c'est systématique et inégalable aujourd'hui.

Le Figaro 
"A la fois sobre et bouleversant, c'est sans doute le plus grand Florestan depuis Vickers."

Camilla Nylund (Leonore), Jonas Kaufmann (Florestan), László Polgár (Rocco), Alfred Muff (Pizarro), Elizabeth Magnuson (Marzelline), Christoph Strehl (Jaquino). Chœur et orchestre de l’Opéra de Zürich. Direction Nikolaus Harnoncourt. Mise en scène Jürgen Flimm (DVD, TDK 2004)

""""""""""""""""""""""""""""
Les tout premiers DVDs en 2002

Nina de Paisiello
Enregistré à l’Opéra de Zurich


Cecilia Bartoli (Nina), Jonas Kaufmann (Lindoro / Un pastore), László Polgár (Il Conte),  -
Juliette Galstian (Susanna), Angelo Veccia (Giorgio), Federica Bartoli (Villanelle). Choeur et Orchestre de Zurich. Direction Adam Fischer. Mise en scène Thomas Grimm. (DVD Arthaus 2003)






Le retour d’Ulisse de Monteverdi
Enregistré à l’Opéra de Zurich



Vocalement, il y a très peu à redire, tant la distribution est pertinente : le baryton Dietrich Henschel en Ulysse, malgré un timbre peu séduisant, la mezzo Vesselina Kasarova en Pénélope, la soprano Malin Hartelius en Melantho, le ténor Jonas Kaufmann en Télémaque, la soprano Martina Jankova en Minerve, tous sont à la hauteur.

3 commentaires:

  1. Je trouve toujours qu'il n'y a pas assez de DVD des opéras de Jonas Kaufmann : il manque un de ses multiples DOn Carlo, son Lohengrin de la Scala,une Traviata (au moins) et quelques autres... Jonas Kaufmann enregistré en live,c'est déjà impressionnant, mais Jonas Kaufmann en vrai, c'est carrément bouleversant. Non seulement sa voix est effectivement superbe mais il semble ne chanter que pour chacun des spectateurs et transmettre les émotions, les sentiments et la beauté de ses airs. Tout simplement incroyable...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je suis entièrement d'accord avec ce qui a été écrit précédemment même si je trouve que les choses bougent un petit peu en ce moment : Don Carlo, Ariadne, Faust peut-être mais c'est sûr qu'il y en a des quantités qui ne sortent pas et que c'est scandaleux alors que l'on est abreuvé de "cochonneries" dont on se passerait volontiers !

      Supprimer
  2. Merveilleux Jonas Kaufmann, dans tous ses operas connus

    RépondreSupprimer