CDs

""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""
L'Opéra
CD Sony Classical, septembre 2017
Elégant ambassadeur de l’Opéra de Paris, le ténor adresse également un vibrant hommage aux compositeurs français. 


Amitié Franco-allemande
Jonas Kaufmann en conversation avec Thomas Voigt
- La première chose qu’on remarque sur ton nouvel album, c’est la diversité des rôles et l’écart considérable entre leurs exigences vocales respectives : passer de Wilhelm Meister dans Mignon à Énée dans Les Troyens, c’est un peu comme passer de Tamino à Tannhäuser... 
JK : L’album offre un échantillon représentatif du répertoire de ténor dans l’opéra français. Je n’ai pas voulu enregistrer uniquement les grands tubes, mais aussi les ouvrages et les rôles qui ont marqué un moment-clé dans ma carrière. Wilhelm Meister, par exemple, mon premier grand rôle français. Je l’ai chanté à Toulouse en 2001. À cette époque, mon français était encore si approximatif que j’avais honte devant le me eur en scène Nicolas Joel, qui maîtrise toutes les langues. Je me suis dit : il va vraiment falloir améliorer ça ! 
- Neuf ans plus tard, après tes débuts en Werther à l’Opéra Bastille, on pouvait lire : "Son français est parfait" ! 
Cela m’a fait un immense plaisir, surtout que je prenais un gros risque en chantant mon premier Werther à l’Opéra de Paris, pour ainsi dire "dans la fosse aux lions", entouré de chanteurs français et devant un public qui ne plaisante pas avec ces choses-là. 
Comment as-tu fait pour assimiler en un laps de temps relativement court cette langue que beaucoup de chanteurs ne parviennent jamais à prononcer de manière vraiment satisfaisante ? Est-ce une question de travail assidu, d’ambition, un talent inné ? 

En ce qui me concerne, je pense que c’est en grande partie un don qui tient à ma bonne oreille musicale. J’adore imiter les gens et les dialectes, et je suis capable de reproduire assez fidèlement leurs inflexions spécifiques. J’ai aussi un très bon coach pour préparer mes rôles français. Au début, j’avais les yeux plus grands que le ventre, je voulais "parler français mieux qu’un Français", et il a d’abord fallu que je redescende sur terre. Dans le cas de Werther, le disque enregistré par Georges Thill en 1931 m’a beaucoup aidé. Non seulement il est fantastique du point de vue vocal, mais son articulation est d’une clarté incomparable. 

Entretien sur CD Sony Classical


""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""
Dolce Vita
CD Sony Classical, octobre 2016


L’Italie reste aujourd’hui encore l’opéra, et c’est quelque chose d’immense. Le chemin qui mène de l’industrie italienne de l’opéra, toujours aussi florissante même après 1900, à la variété italienne produite au cours des dernières décennies est ici plus direct qu’ailleurs. Cela n’existe dans aucun autre pays. Et c’est justement ce chemin direct que le présent enregistrement met en évidence. 

Parmi les œuvres choisies pour figurer au programme, beaucoup s’inscrivent directement dans la tradition de l’opéra. Core ’ngrato – le prélude orchestral ne déparerait pas dans Le Chevalier à la rose. Rondine al nido – les chanteurs qui affrontent hardiment les falaises les plus escarpées du grand répertoire lyrique ne contemplent pas sans un certain tremblement le long aigu pianissimo du dernier "e non torni più" ("Et tu ne reviens plus !). Mattinata – la mélodie infinie est du pur vérisme. Rien d’étonnant, puisque son auteur n’est autre que Ruggero Leoncavallo, l’homme qui a composé Pagliacci.
D’autres morceaux sur cet album s’éloignent plus de l’opéra. Ils restent en contact étroit avec lui, mais se situent plutôt sur la ligne mystérieuse qui va des origines ancestrales de la chanson italienne, de la canzone napolitaine en particulier, jusqu’au festival de Sanremo. C’est sur cette ligne qu’on trouve Volare, l’hymne mélo des années cinquante qui est un peu à la chanson sentimentale ce que le culatello est au saucisson sec ordinaire. La ligne se poursuit dans les années soixante-dix avec Parla più piano de Nino Rota, rendu immortel par Le Parrain. Et dans les années quatre-vingt avec le génial Caruso de Lucio Dalla. C’est un grand succès de la variété, mais il faut peut-être un grand ténor d’opéra pour chanter ce refrain débordant d’amour et de douleur. Devant un grand orchestre. Comme sur cet album. 
L’Italie est l’opéra. Et l’opéra est l’Italie. Et Jonas Kaufmann est l’opéra et l’Italie. 

Texte Sony Classical

""""""""""""""""""""""""""""""""""""""
Nessun Dorma - The Puccini Album
CD Sony, septembre 2015


Une journée avec Jonas Kaufmann

En septembre 2015, un entretien réalisé entre deux Fidelio à Salzbourg était le fil rouge d’une journée entière consacrée à Jonas Kaufmann sur France Musique et dès l’aube, on pouvait acquérir son nouvel album. C’est cliniquement démontré, la voix du ténor est recommandée pour le bien-être et l’harmonie car cet espace réservé fut un long moment de pure jubilation et de profondeur. 
Le ténor nous en apprend à chaque fois sur sa façon d’apprendre. Curiosité intellectuelle et passion de l’art, ses interviews sont toujours érudites et tranchent superbement avec la banalité habituelle. On adore sa façon de dessiner les contours de ses personnages avant toute prise de rôle, propos fondateurs de son inventivité théâtrale, lui qui se moule dans leur âme une fois sur scène.
Nessun dorma est un grand album, Jonas Kaufmann s’impose comme un ténor hors norme et hors mode, force tranquille au timbre ensorcelant. Qui d’autre que lui peut provoquer cette ivresse extatique de la beauté d’une voix, jouer du souffle jusqu’à cette puissance d’acier, sculpter le son dans la mezza di voce, se laisser dévorer par les sentiments sans perdre le contrôle. Porté par la magie d’Antonio Pappano, de l’orchestre incroyablement riche et raffiné qu’il faut franchir avec éloquence par des aigus déchirants. Puccini impose de se consumer, non seulement en notes escarpées mais en incarnation et en drame, jusqu’au plus haut degré d’ébullition.

""""""""""""""""""""""""""""""""""""""
Aïda de Verdi
CD Warner Classics, octobre 2015


En plein dans le Nil !
Encensé avant d’être découvert, ce sublime enregistrement d’Aïda a multiplié critiques élogieuses et récompenses étoilées. Cela arrive rarement à l’écoute d’un CD, mais avoir le cœur qui bat comme si l’on était en salle, c’est une performance qui mérite d’être soulignée !
Des mois de préparation et des prouesses d’agendas pour réussir à réunir les chanteurs majeurs de cette génération dans un projet pharaonique. Au final, un enregistrement à couper le souffle que l’on écoute en boucle les yeux fermés…pas besoin d’images, ces fervents interprètes nous sont suffisamment familiers pour imaginer l’expression de leurs visages guidée par l’émotion. 
Antonio Pappano, un Chef en état de grâce, tout comme les solistes emportés dans une polyphonie scintillante. Jonas Kaufmann et son intelligence du rôle dont on perçoit la progression dramatique. Entre sanguinité musicale et subtilité, un cœur bat sous la cuirasse de Radamés. Et le même impact du ténor à chaque prise de rôle : l’impression que l’on n’a jamais entendu un Radamès aussi pensé, recherché et abouti. 

Le charme du timbre et de la ligne vocale d’Anja Harteros, Aïda intense toute en frémissement contenu. Ils réussissent ensemble une stupéfiante symbiose sonore rarement entendue dans leurs duos.
Noblesse et grande classe de chant de Ludovic Tézier en Amonasro, avec l’impression que le baryton français fait ce qu’il veut de sa voix désormais. Excellente Amneris de Ekaterina Semenchuk aux aigus percutants, et profondeur des graves de Erwin Schrott dans le rôle de Ramfis.




""""""""""""""""""""""""""""""""""""""
Du bist die Welt für mich
Juillet 2014

Jonas Kaufmann rouvre une page de l’histoire musicale allemande dans un CD "Du bist die Welt für mich" qui rend hommage aux opérettes des années 30 à Berlin. En pleine crise économique de l’entre-deux-guerres, la République de Weimar était le centre d’une création artistique considérable. On assiste alors à une explosion d’œuvres dite "légères" sous la plume de nombreux compositeurs comme Lehár, Stolz, Abraham, Tauber, May et Korngold. Ces musiciens seront victimes du fanatisme racial à l’arrivée du nazisme et subiront un destin tragique pour la plupart.

A la fois "classique" et "populaire", ces opérettes revêtent alors la mission sociale de divertir les populations confrontées à une grave crise politique. Jonas Kaufmann rend hommage à ce répertoire écrit pour les ténors. Car ces opérettes sont tout sauf poussiéreuses, elles sont impertinentes, satiriques et bien sûr très joyeuses. C'est une redécouverte et une incursion dans le "divertissement léger" comme il le souligne. A n’en pas douter, il a dû imprimer sa touche personnelle de sensibilité et profondeur à cet enregistrement qui devrait sortir en septembre prochain. On imagine que le ténor bavarois n’a pas été insensible aux effets de cette musicothérapie des années 30, apportant toute sa subtilité et sa richesse musicale à ce répertoire oublié.

"""""""""""""""""""""""""""""""""""""" Winterreise de Schubert
Opéra : "Coup de coeur - A écouter en boucle ! "

"Six mois après un passionnant album Verdi, Jonas Kaufmann poursuit son aventure avec Sony Classical et livre une interprétation captivante de Winterreise. Un artiste hors normes et hors du temps, pour le cycle le plus halluciné de toute l'histoire du lied.

L'errance de l'amoureux projetant dans la nuit d'un hiver fantasmé les images de sa désespérance, Jonas Kaufmann et son inséparable Helmut Deutsch l'ont souvent incarnée en public. Dans le silence monacal de l'August Everding Saal de Grunwald, près de Munich, ils en peaufinent une version qui pourrait bien éclipser la plupart des autres. Notre wagnérien extatique avait pu être jugé un rien trop sombre et véhément dans son interprétation de Die schöne Müllerin (Decca). Il se coule à présent dans les harmonies de Winterreise en jouant du clair-obscur de son timbre, de son médium voilé, soudain porté à l'incandescence vers un aigu irradiant. Sans que jamais le mot ou les aspérités de l'allemand ne soient surlignés à la manière d'un Dietrich Fischer-Dieskau, sans davantage exacerber la vocalité au détriment d'un discours infiniment concentré.


Plus apollinien que nietzschéen, Helmut Deutsch, mentor de Kaufmann, attentif aux desiderata de son fougueux élève, en est le contrepoint classique, rythmicien impeccable, d'une suprême élégance (Rast, Die Krähe, Täuschung) contrastant avec l'énergie déployée. Ce Winterreise, à la fois très engagé et personnel est à écouter en boucle !"


Mars 2014


""""""""""""""""""""""""""""""""""""""
L’Amour

Resmusica : "Flórez à la croisée des chemins"

"Le dernier récital de Juan Diego Flórez datant de 2010, la parution de ce CD permettra à certains de faire l’état des lieux sur l’évolution vocale et artistique d’un des chanteurs les plus doués de notre époque. Depuis cette date, plusieurs prises de rôle importantes ont en effet marqué l’univers de ce rossinien accompli – Guillaume Tell à Pesaro en 2013, mais aussi Nadir des Pêcheurs de perles à Las Palmas en 2012 – et l’on est en droit de se demander quel sera dans les temps prochains le parcours musical de ce jeune quadragénaire qui enchante les salles d’opéra depuis bientôt une vingtaine d’années.



Tout d’abord, qu’on se rassure ! L’instrument est impeccablement préservé, et Juan Diego continuera à n’en pas douter à ravir ces fans pour encore deux décennies à venir. L’aigu et le suraigu sont rayonnants, et le timbre a acquis avec les années une rondeur et une couleur barytonales qui enrichissent une des plus belles voix de notre génération. Dans les dix minutes extraites de La Favorite, Flórez confirme son expertise et ses affinités avec le répertoire du bel canto, dans lequel il reste aujourd’hui sans égal.


Le programme relativement original de ce CD permet d’entrevoir des pistes pour les prises de rôle à venir. Le juvénile Roméo avec lequel se clôt cet enregistrement permet ainsi d’imaginer également, pourquoi pas, un futur Faust. Et si Gérald de Lakmé, parfaitement phrasé, … de La Jolie fille de Perth ou encore Wilhelm Meister de Mignon ne feront sans doute jamais partie du répertoire du ténor péruvien, Werther, dont deux airs figurent sur ce récital, semble l’attendre au tournant. Les rondeurs vocales de Flórez en feront assurément un protagoniste pour l’opéra de Massenet."

Mars 2014

""""""""""""""""""""""""""""""""""""""

The Verdi Album
CD Sony, Octobre 2013


Opéra : "Coup de coeur - Impressionnant"


"Pour son entrée chez Sony, Jonas Kaufmann signe le disque le plus marquant, à ce jour, de l'année Verdi. Le programme est remarquablement composé, avec des airs qui, contrairement à ce qui se passait dans l'album «vériste», s'accommodent tous de ce climat de passion exacerbée, de violence et de tragédie, instauré à grand renfort d'accents puissamment martelés et d'aigus poussés au paroxysme. C'est évidemment le cas des deux interventions d'Otello (« Dio ! mi potevi scagliar» et «Niun mi tema»), ténor dramatique par excellence et authentique psychopathe, où Jonas Kaufmann atteint comme on pouvait s'y attendre, des sommets d'intensité et d'émotion. Mais aussi des héros maudits de Schiller, tels Carlo d'I masnadieri, Rodolfo de Luisa Miller et Don Carlo (le duo du Il avec le Posa de Franco Vassallo, solide mais sans relief particulier), de Don Alvaro dans La forza del destin (jamais l'appel au secours de «O tu, che in seno agli angeli» n'a retenti avec autant d'urgence), ou encore de Gabriele Adorno (l'énergie et la véhémence du récitatif «O inferno !» clouent sur place).



Riccardo d'Un ballo in maschera n'a pas les mêmes instincts meurtriers et/ou suicidaires. Pourtant, Jonas Kaufmann réussit à insuffler dans «Di' tu se fedele» et «Ma se m'è forza perderti» une dose d'angoisse, une sorte d'anticipation de la tragédie à venir, qui captivent. Surtout que l'interprète se montre de bout en bout nuancé, usant savamment du sforzando et délivrant, par exemple, un «Ah, la paterna mono» de Macbeth impeccablement conduit sur le souffle et véritablement bouleversant Dans ce disque, qui s'écoute avec un plaisir d'autant plus vif que le ténor veille à différencier chacun des onze personnages abordés, notre moment préféré — s'il en existe un — est peut-être «Celeste Aida», conclu sur un si bémol piano diminuendo sidérant où Jonas Kaufmann parvient dans une romance amoureuse o prion toute simple, à laisser affleurer l'imminence d'un engrenage fatal.

Au bilan, un disque exceptionnel, où Kaufmann, en rappelant tour à tour Mario del Monaco, Franco Corelli et Jon Vickers, réussit à imposer un ton et un style extrêmement personnels. Ceux qui veulent à tout prix, du soleil dans Verdi passeront sans doute leur chemin. Les autres, comme nous, appelleront de leurs vœux un deuxième album !"

""""""""""""""""""""""""""""""""""""""
Kaufmann - Wagner
CD Decca, février 2013


Forum Opéra : "Géant !"

"Le geste pourrait n’être qu’opportuniste : Jonas Kaufmann consacre son nouveau récital discographique à Richard Wagner en l’année du bicentenaire de sa naissance. Le programme traduit pourtant une volonté de dépasser l’approche mercantile qui aurait consisté à reprendre les quelques « tubes » wagnériens que le ténor a d’ailleurs pour la plupart déjà enregistrés. On trouve en effet ici des scènes plutôt que des airs, et les Wesendonck Lieder que l’on a l’habitude d’entendre chantés par une voix féminine.


La version proposée ici est celle orchestrée par Félix Mottl dans les années 1890. L’option, apocryphe, autorise de contrevenir à la volonté initiale du compositeur. Le résultat perd en sensualité ce qu’il gagne en véhémence. Lohengrin se dessine avec une netteté accrue quand d’habitude, les longues tenues harmoniques de « Der Engel » ne font que le suggérer. La rêverie de Tristan que l’on perçoit derrière les accords blessés de « Im Treibhaus » n’a jamais paru aussi amère. Cette nouvelle orientation relèverait de l’anecdote si l’interprétation ne venait la légitimer. Le théâtre s’engouffre à grands flots dans la brèche ouverte par un chant qui s’emploie à charger d’intention chaque note. Là où d’autres placent ces mélodies sur le terrain immatériel de la passion, désincarnées à force d’être sublimes, Kaufmann les érige tels des totems païens dans leur flamboyante humanité, tour à tour révoltées (l’élan bravache de « Schmerzen ») ou accablées (les teintes blafardes de « Träume ») mais toujours habitées. Ainsi les Wesendonck Lieder s’enchaînent sans rupture avec les numéros précédents, donnant à l’ensemble du récital une cohérence imprévue.

Les extraits d’opéra qui ouvrent le programme exposent en effet le même souci d’expression, la même recherche de couleurs qui aide par exemple à distinguer Siegmund de Siegfried. Le premier possède un bronze volontairement sombre quand le second se caractérise par davantage de lumière. Du fils de Wotan, les amateurs de sensations fortes retiendront des « Walse »infinis, à couper le souffle, et de l’amant de Brünnhilde étendu sous le tilleul, un « meine Mutter » enflé jusqu’à l’indécence avant que le thème de l’oiseau ne vienne déposer sur ce chant héroïque un voile que la direction de Donald Runnicles nimbe de poésie. L’Orchester der Deutsche Oper Berlin sait tout au long de l’enregistrement se hisser à la hauteur épique du ténor. Rienzi, étincelant dans son armure, est idéal de noblesse, tandis qu’au contraire Tannhäuser possède les accents saumâtres de celui qui a déchu. L’art de Jonas Kaufmann réside ainsi dans cette force de l’interprétation à laquelle s’ajoutent comme toujours la plastique de la voix, l’impression rare de solidité et le tracé d’une ligne que l’on sent mieux maîtrisée, comme débarrassée de ces à-coups qui parfois la déformaient. « In Fermen land », qui figurait déjà dans Sehnsucht, aide à mesurer le chemin parcouru. Avec la même beauté intrinsèque, le ténor offre à Lohengrin une émotion supplémentaire et par rapport à l’enregistrement précédent cinq minutes de bonheur en plus. « Notre époque a aussi ses géants » exultions-nous en 2008 à l’écoute de Romantic arias. Jonas Kaufmann se présente ici dans le répertoire qui semble le mieux lui correspondre et Dieu, qu’il est grand !"

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire