De g à dte: Didier Sandre, François Lis, Laurent Naouri, Sabine Devieilhe, Philippe Jordan, Stéphanie d’Oustrac, Paul Appleby et Aude Extrémo. |
24 mars 2017
Béatrice et Benedict, dernier ouvrage rarement représenté de Berlioz réserve des purs moments élégiaques.
Et lorsqu’il est chanté par une dream team" lyrique comme hier soir à l’Opéra Garnier, on ressort le cœur léger, heureux que l’Ecole française possède autant d’interprètes talentueux.
Inspirée de "Beaucoup de bruit pour rien", cette joyeuse alliance de la musique, du théâtre et de l’esprit est un clin d’œil du compositeur à l’Opéra Comique qui doit son existence à son amour pour Shakespeare (et à sa tristesse de fin de vie de ne pas parvenir à faire représenter Les Troyens, sa grande œuvre).
Deux histoires d’amour se croisent et s’éclairent réciproquement, avec un charme et une élégance toutes juvéniles. Marivaudage des protagonistes balançant entre l’image de l’enfer conjugal et l’extase du sentiment amoureux.